"Les représentants des cultes ont été auditionnés au sénat hier. Il semblerait que les auditions de la commision des lois de la Haute chambre se soient mieux déroulées que celles de l'Assemblée nationale. Mais les réflexions sectaires ici ou là n'ont pas manqué. La palme en revient à Catherine Tasca. Dans la vidéo que nous mettons en ligne ci-dessous (curseur 2'05) la sénatrice PS des Yvelines est interrogée comme nombre de personnalités dites qualifiées. Qu'on nous permette de nous étonner de la discrimination à laquelle elle se livre : la Vice-présidente du Sénat oppose de manière péremptoire "les religions de la certitude" et "celle de la logique de liberté". Nous l'aurons compris, la religion juive et chrétienne sont stigmatisées face à l'Union bouddhiste de France ! Notons malgré tout avec humour que cette union bouddhiste de France dans "la logique de liberté" que ne rejetteraient pas certainement "les religions de la certitude" laisse entendre en fin de reportage que le peuple devrait être écouté. L'union bouddhiste pour le référendum ? En voilà une bonne idée ? H.B."
"La première adoption plénière de deux enfants accordée à deux femmes le même jour que la clause de conscience refusée aux maires par le Conseil constitutionnel prend valeur de symbole. Rien d'une opposition au mariage entre personnes de même sexe, énorme, tenace, qui a tout essayé en un an, n'aura touché son but, n'aura été entendu par le pouvoir. Rien. Les moyens ne manquaient pourtant pas. Mais force est de constater que les postures de principe protégeant la liberté d'expression ne sont que cosmétiques. Rappelons-nous les 700 000 pétitions CESE contre la loi du mariage pour tous niées au début de l'année. Voyons aujourd'hui cette fameuse QPC où la décision des Sages vient comme discréditer ce moyen nouveau de vie participative citoyenne affichée. Des Sages refusant la liberté de conscience, on aura tout vu."